Vous êtes priés d’écouter une des versions du thème « Kotetsu no Beowulf » en lisant cet article.
Kyosuke Nanbu est mon héros.
… Eeeeeeuh attendez, je vais un peu trop vite.
Super Robot Taisen Original Generation (OG) est la partie 100% originale (ou presque) de la saga Super Robot Taisen de Namco Bandai, qui fait traditionnellement s’affronter, depuis une vingtaine d’années, les héros et vilains de diverses séries de robots bien connues, de Gurren-Lagann à Grendizer en passant par Gundam.
Construite sur les personnages et robots originaux développés au fur et à mesure des années par le studio qui était à l’époque Banpresto, la série OG développe une histoire complètement à part des gros crossovers habituels de la saga. Commencée en 2002 avec un premier jeu GBA (traduit et sorti officiellement aux USA en 2006), la série OG s’est développée jusqu’à la production en 2006-2007 d’une série animée (qui est aux jeux ce que Yuko Goto est à Nirvana), et de deux mangas l’accompagnant. Long story short, on va aujourd’hui parler d’un de ces deux mangas, la seule adaptation agréable de l’histoire du premier jeu, le manga de Tatsunosuke Yatsufusa nommé Record of ATX.
Super Robot Taisen OG ~Divine Wars~ Record of ATX suit l’histoire d’un militaire de carrière nommé Kyosuke Nanbu, qui est génial un homme endurci par les années et les expériences, un bourrin stoïque, et globalement mon héros un type fantastique à suivre. Transféré dans une nouvelle unité après s’être crashé avec un prototype, Kyosuke rencontre sa nouvelle coéquipière, Excellen « Miss Fanservice » Browning, et son nouveau boss, Sanger « Big Fucking Sword » Sonvolt. Dans cette nouvelle équipe, il participera au projet ATX (Assault Troopers X), visant à développer de nouvelles armes pour faire face aux menaces auxquelles fait face l’humanité : une guerre entre humains, mais aussi face à une menace extra-terrestre…
Inutile d’y aller par quatre chemins : j’adore ce manga de Tatsunosuke Yatsufusa, qui est une synthèse de tout ce qui est bon dans la première partie de SRTOG, en 5 tomes remplis d’action. Le style anguleux de l’artiste est parfaitement adapté au dessin de grosses mécaniques, mais ça lui permet aussi d’imposer sa marque sur les divers personnages de l’histoire. Une histoire qui, dans cette version, par sa courte durée, est vraiment sans aucun temps mort.
Si vous avez joué à Super Robot Taisen OG, je vous encourage vivement à lire ce manga, vraiment pensé pour les fans, plus encore que les animes. L’auteur connait les jeux et ça se voit, car il met en scène des éléments qui n’ont jamais été incorporés dans les diverses adaptations en anime (L’ajout de parts aux différents robots par exemple), mais condense aussi l’histoire du chapitre Divine Wars en gardant le meilleur des différentes histoires : les connaisseurs apprécieront que le traître de l’équipe n’enlève pas une mais deux filles, mais que les fort rares bonnes idées du premier anime, à savoir le cast qui se réunit avant l’assaut final sur les Divine Crusaders, aient été préservés. Enfin, il ajoute même un élément de scénario important mais omis par toutes les versions de l’histoire (y compris l’original !) quand les deux protagonistes, Kyosuke Nanbu et Excellen Browning, se remémorent un passé commun.
Si vous n’avez jamais joué à Super Robot Taisen mais que la saga vous intéresse vaguement par contre, ce manga est un cas problématique : si l’hitoire des protagonistes de l’histoire (Kyôsuke Nanbu et Excellen Browning) est bien développée, le manga montre pléthore de personnages sans même les présenter… mais en seulement 5 tomes et 16 chapitres, découvrir ce manga vous demandra bien moins d’investissement que le jeu en lui même (qui en bouffe des heures…).
Dans le dernier cas, si SRT ne vous intéresse pas du tout… vous n’auriez probablement pas lu l’article jusqu’ici de toute manière.
Pour finir, pourquoi en parler maintenant ? Parce que je viens de m’apercevoir que le manga avait été entièrement traduit en anglais, mais aussi parce que j’espère bien que le futur jeu OG PS3 ne va pas tarder à remontrer le bout de son nez, maintenant que Super Robot Taisen Z2 Saisei-hen (PSP) est terminé.
Enfin, sachez que ce manga a assez plu pour avoir droit à une suite : Tatsunosuke Yatsufusa travaille maintenant sur l’adaptation du second jeu OG, celui qui a donné une série animée récemment, Super Robot Taisen OG – The Inspector-… Record of ATX.
(Ah oui, Kyosuke Nanbu est mon héros : cette version de l’histoire arrive à justifier le fait qu’il soit capable de détuire une météorite d’un kilomètre de diamètre)
>fort rares bonnes idées du premier anime, à savoir le cast
>qui se réunit avant l’assaut final sur les Divine Crusaders
WHAT ? Un des aspect les plus intéressant de la première moitié du jeu c’est justement ce sentiment d’être avec un groupe isolé qui se démerde comme il peut pour réussir à s’en sortir au sein d’une fédération qui a été conquise en quelque jours par les DC.
L’anime en regroupant tout le monde avant les assauts finaux flingue complètement ça, on se demande même pourquoi ils ne l’ont pas fait avant.
Ouais, mais ça renforce l’impression de puissance des ennemis quoi :) Le Valsion est censé être un monstre, et Bian Zoldark n’a du coup jamais été aussi impressionnant que ça (et l’impression que la fédé se pète la gueule comme pas possible est bien clairement là). La manière dont toutes les unités tentaient d’attaquer en même temps pour péter la barrière du Valsion était un des rares bons bouts de l’anime.
(… mais oui ok, qu’est-ce que fabrique l’Hagane pendant ce temps… vu qu’un bon bout des maps c’est censé être la route jusque Aidoneus…)