Vous devez vous en souvenir, quand So-Ra-No-Wo-To a débuté, la grande mode était de parler de sa grande ressemblance (principalement pour son character design) avec K-On!, le succès de 2009 de Kyoto Animation.
Trois mois se sont écoulés, et je peux vous dire avec joie qu’effectivement, tout cela s’est bien confirmé, et que non, So-Ra-No-Wo-To n’était pas un second K-On! (il nous casse bien les oreilles celui là maintenant, on ne va pas le confondre avec un autre), mais bien une série qui s’est rapidement forgée son identité propre.
Et pourtant, nous vivons dans un bien triste monde et avoir sa propre identité est loin de suffir à So-Ra-No-Wo-To pour être une bonne série.
Mais revenons un peu en arrière. Portée par le buzz autour du projet Anime no Chikara et le chara-design K-On!-isé, So-Ra-No-Wo-To (ソ・ラ・ノ・ヲ・ト) a probablement été l’une des séries les plus vues de l’hiver, et a en plus été diffusée en simulcast en France par Kaze sous le joli nom de « La Mélodie du Ciel » (pendant que de l’autre côté, Dybex se rendait ridicule avec les affaires autour des sous-titres de Durarara!! et Vampire Bund). Elle narre l’histoire de Kanata Sorami, une jeune militaire rêvant de devenir une bonne trompettiste qui arrive dans la ville de Seize, et découvre l’endroit où elle est affectée, la forteresse dans laquelle est stationnée l’unité 1121, dans laquelle elle rencontre ses nouvelles camarades, quatre autres demoiselles militaires.
Avec un synopsis pareil, on se demande de quoi peut bien traiter So-Ra-No-Wo-To n’est-ce pas ? Est-ce une série traitant de la guerre ? Est-ce une série traitant de l’histoire de cinq jeunes filles dans un monde pas si lointain du notre ? … Le problème, c’est qu’après 12 épisodes, on ne le sait toujours pas vraiment.
Pourtant, les choses commençaient bien. So-Ra-No-Wo-To est lancée sur un épisode qui montre les recherches qui ont été effectuées par l’équipe de la série qui a voyagé jusqu’en Espagne pour récolter des informations pour la série. La ville présentée, baignée par des traditions qui sont l’objet de l’épisode 1, et par une architecture particulière, font effectivement immédiatement penser à certaines vieilles régions d’Espagne et aux vieilles traditions encore célébrées de nos jours. L’opening de Kalafina, Hikari no Senritsu, introduit ensuite la série sur une très bonne chanson, avec des images plutôt réussies, même si un tantinet trop réminiscentes de ce que le réalisateur de la série, Mamoru Kanbe, a fait sur Elfen Lied… Mais cette fois sans saborder des peintures célèbres et en s’en inspirant plutôt.
Le seul problème ? Ce qui a été construit par dessus ce travail n’est juste pas à la hauteur.
So-Ra-No-Wo-To est, pour la plupart, le récit de la vie ordinaire de jeunes filles qui n’ont rien à faire de leurs journées, avec par endroits incrustés des bouts d’histoire et de drame qui sont bien mal intégrés au reste. Pourtant, globalement, la série reste égale à elle même durant l’intégralité de ses 12 épisodes. Du début à la fin, elle narre la même histoire, ne change pas brusquement de rythme, garde le même cap. La seule chose qu’on peut se demander est… Pourquoi ? Pourquoi avoir créé un tel univers si c’était pour construire une histoire aussi vide que celle-ci ? Il existe bien des séries dans lesquels des univers fantastiques sont inventés mais ne sont pas « exploités » à fond, pour la simple et bonne raison qu’ils ne sont simplement pas le focus de l’histoire : Darker than Black : Kuro no Keiyakusha (la première série donc, Ryûsei no Gemini est déjà plus poussé en ce qui concerne l’exploration de l’univers) ou Dennô Coil en sont de bons exemples. Seulement, dans So-Ra-No-Wo-To… Il n’y a rien qui est construit.
La série raconte en effet l’histoire ordinaire de militaires peu ordinaires… Etant donné qu’elles n’ont rien à foutre de leurs journées. Absolument rien. Pour revenir au mauvais parallèlle fait au début de la série, les 5 filles de So-Ra-No-Wo-To ne passent pas leur temps à prendre du thé et des gateaux comme les donzelles de K-On!… Mais ce qu’elles font n’est pas plus intéressant. Et comme aucune de ces demoiselles n’est particulièrement attachante, on n’a pas tellement envie de les regarder ne rien faire. Pourtant, au début, on pouvait encore croire que cette introduction allait amener « quelque chose »… Et puis, à un moment, quand on réalise que l’on est en train de regarder un épisode dont tout l’enjeu est de savoir si l’héroïne va réussir à se retenir d’aller aux toilettes, on se rend compte que la série est vide. Totalement vide. Les personnages évoluent peu (sérieusement ? Attendre le dernier épisode pour filer une histoire à Noël ?), l’histoire ne va nulle part, le background ne sert à rien. Cette ville à inspiration espagnole, ces traditions célébrées dans le premier épisode… Ne sont ensuite qu’un décor quasi-absent de l’intrigue et n’influant en rien sur l’ambiance de la chose, et la plupart des histoires pourraient très bien être adaptées pour avoir lieu dans une région de la campagne du Japon contemporain. Le travail effectué sur So-Ra-No-Wo-To semble n’avoir servi à rien dans le cadre du déroulement de la série, et cela se ressent d’ailleurs aussi dans l’utilisation moyenne qui est faite de l’OST sortie récemment.
So-Ra-No-Wo-To parle d’une bande de militaires, mais le thème de la guerre n’est effleuré que très rapidement et de manière très basique, (à part lors de l’épisode 7, relativement réussi). La série tente maladroitement de s’en tirer en se terminant sur deux épisodes finaux un peu plus sérieux… Qui finissent heureusement de manière efficace, même si convenue et prévisible. Pas mauvais, exactement dans l’esprit de la série (qui donne un agréable sentiment « la boucle est bouclée » avec l’épisode 1), mais au final tellement, tellement basique.
So-Ra-No-Wo-To n’est pas une série désagréable. Elle a quelques épisodes sympathiques de tranches de vie, et se laisse regarder distraitement… Mais elle est juste insignifiante. Et ça, simplement, c’est un défaut fatal, pour la première série du projet Anime no Chikara, on ne peut plus décevante. « Le pouvoir des animes », c’est plus que ça, et on ne peut qu’espérer que Senkô no Night Raid et Seikimatsu Occult Gakuin, les séries suivantes du projet, arriveront à nous le rappeler.
(Et au niveau français, on dira ce qu’on veut sur la qualité des simulcasts, au moins pour la saison d’hiver Dybex a eu l’intelligence de prendre Durarara!!, une bonne série…)
Je suis assez d’accord avec toi FFenril.
Soranowoto souffre surtout d’un mal qui ronge pas mal d’animes en 12-13 épisodes: un début intéressant, puis du vide, de la tranche de vie sans aucune info ou rien qui fasse un tant soit peu avancer le schmilblick, et hop, sur les 2 ou 3 épisodes finaux, on balance une intrigue super sympa histoire de clore la série comme il faut et de laisser le téléspectateur sur une bonne impression. Sauf que ça marche pas avec moi ça, et avec beaucoup de monde aussi.
De là à dire que Soranowoto est mauvais, non, faut pas déconner. Ca m’a laissé un bon souvenir, mais pas formidable, en tous cas.
« « Le pouvoir des animes », c’est plus que ça »
Malgré le nom prétentieux, Anime no chikara a pour ambition de promouvoir la création d’anime originaux, pas forcément de faire des anime de folie même si on s’attend quand même à de la qualité. Sur le coup, on peut dire qu’Aniplex a choisi le nom juste pour le marketing mais la série a souffert de cela (avec un tel nom de projet, il n’est pas étonnant que les gens s’attendent à un hit en puissance) en parallèle avec le design K-ONesque. Si on se base sur les réactions des occidentaux, les gens n’ont pas hésité à descendre la série qui n’avait pas le droit à l’erreur du coup ou à faire moult comparaisons avec la série de Kyoto Animation (enfin pas mieux que ceux qui sucaient la bite de So-Ra-No-Wo-To qu’à partir du 7).
Mais sinon même avis : So-Ra-No-Wo-To, c’est plaisant, on a rien à redire au niveau technique mais c’est un potentiel gâché.
Puis un artbook So-Ra-No-Wo-To par Mel Kishida, je ne dis pas non :(
Je crois que le nombre de commentaires témoigne du peu de monde ayant fini la série. Moi inclus.
Je crois que j’ai bien fait de laisser passer le buzz et de voir si c’était bien comme série! Déjà que le synopsis de base me donne pas envie alors si vous dite qu’il ne se passe rien les 3/4 du temps, je vais oublier de regarder cette série (merci bien pour l’avis d’ailleurs!), à part si a un moment j’ai rien a voir mais pour le moment ca va! La saison printanière contient des animes qui ont l’air plus intéressant!
Je voudrais pas dire que l’Overmind l’avait prédit … mais …
Le problème étant que l’adage « Ne pas Juger Un Livre A Sa Couverture » ne fonctionne pas dans 99% des cas s’agissant de l’animation japonaise. A une ou deux exceptions près dans l’année, si ça a l’air de ratisser moe sans un gramme de storyline avant la diffusion, c’est que c’est le cas. Tout le monde le sait aujourd’hui, donc ne matent les pires daubes que ceux qui le veulent bien et qui quelquepart aiment ça. Les autres passent leur tour ou lâchent prise au troisième épisode.
Ok le premier était sympa, mais non les deux épisodes suivant il ne se passait rien. J’ai réussir à m’assoupir sur le 3ème. Je n’ai jamais eu le courage de continuer, c’était creux et vidé.
Je ne retiendrai que servante de feu, insert du premier épisode.
Merci d’avoir confirmé mes premières impressions. Je vais pouvoir supprimer le dossier sans remords.
[…] la nouvelle case horaire consacrée aux œuvres originales, et qui avait précédemment diffusé Sora no woto. On a là une histoire qui se déroule dans le Shanghai des années 30, se basant de loin sur des […]
Je suis assez d’accord avec toi FFenril.
En conclusion la série Sora no Woto aurais pus être mieux , les Character Design sur quelque personnage par exemple refaire plusieurs croquis nécessaires pour les personnages , matériel et vêtement.
Pour le Character Design des casques de l’armée Helvetia ils aurait pus faire plus réaliste on voyez bien qui ressemblé au casque de la Wehrmacht , l’armée Allemande 38-45 puis ils aurais pus réécrire les histoires pour que les épisode suive totalement avec dans chaque histoire, la musique militaire , du l’humour , l’action et la vie dans le milieur miltaire pour que ces cinq adorables personnages qui son dans l’armée Helvetia.
Les animateurs d’animation pourrez corrigée leurs travailles et le refaire en mieux puis le reproduire/réalisé la série Sora no Woto comme par exemple la série Fullmetal Achemist qui l’on refaire une nouvelle version…
Je passais par là par hazard et suis tombée sur cet article, ne prenez pas mal le fait que j’y réponde ainsi. Je ne suis pas d’accord avec le qualificatif « insignifiant » utilisé pour cette série, j’ai regardé avec plaisir les 12 épisodes et trouvé cet animé magnifique, même si on peut effectivement déplorer le manque de rigueur du scénario et un design déjà vu (mais pas désagréable). Je ne vais pas m’attarder sur le détail, mais je ne pense pas que Sora no Woto mérite une telle critique.
Hello,
Il est vrai que le scénario est assez plat. Et la série peut-être qualifiée d’inintéressante pour qui ne sait pas voir… Alors qu’elle est riche, très riche en détails!!!!!
L’animation, le graphisme est grandiose… et ce qui fait l’intérêt de cette série ce n’est pas seulement la beauté des images et la musique derrière, ceux sont aussi tous les détails artistiques et culturels, la symbolique et surtout le désir des créateurs de l’anime de faire quelque chose de fondamentalement différent.
Si on est vraiment perspicace et qu’on regarde cette série pas comme on regarderait un « Heroic Age », un « Noir », un « Madlax »… alors on se concentre sur les détails, les mosaïques (des faïences), la conception des cristaux, les paysages… on voit quelque chose qui sort de l’ordinaire, quelque chose de vraiment profond, très riche culturellement, musicalement et visuellement. Évidemment c’est pas « Naruto » ou « One Piece »… Mais je trouve que cette série les dépasse largement par la beauté et la simplicité des thèmes transportés, à la fois musicalement et visuellement.
« Ôkami to Kôshinryô » est de cette trempe, sauf que l’anime porte en lui tous les concepts et les principes de la finance… « La finance pour les nuls » ou comment expliquer le niveau doctorat de finance avec un anime. Si « Ôkami to Kôshinryô » porte un message auditif, le message de « Sora no Woto » est visuelle et musical. Rien que le générique est un montagne de clichés, de symboles culturels et historiques…
« Sora no Woto » est de ces anime extra-terrestre au-delà de leur temps et de leur époque… des oeuvres d’art incomprises…
Si je devais qualifier cette série, je la qualifierai de géniale, sublime, grandiose, merveilleuse… Si l’on n’encourage pas ces oeuvres créatives et artistiques, on se retrouvera bientôt avec des plusieurs centaines d’épisodes de Naruto like!
Je pense qu’il faut encourager ces initiatives artistiques et culturelles… sinon on se retrouvera à uniformiser les anime avec des blockbuster inspides et sans créativité privilégiant l’aspect marketing et financier… Après Dragon Ball Z, vous voulez peut-être un Dragon Ball A, puis B, puis C… quand on arrive à Y la boucle est bouclée?
« « Sora no Woto » est de ces anime extra-terrestre au-delà de leur temps et de leur époque… des oeuvres d’art incomprises… »
En effet l’univers introduit par cet anime est « une oeuvre d’art », mais de la à dire qu’elle est incomprise et que c’est pour ça que la série est ici dénigrée je ne crois pas. A mon avis tout le monde peut se sentir attiré par la poésie latente de l’univers de Sora no woto mais malheureusement, et comme toute oeuvre intégrant la notion de temps sur une échelle importante (13 épisodes quand même), elle ne peut se contenter de proposer la peinture figée d’un monde merveilleux. C’est là qu’une histoire, une intrigue, est importante et c’est ce qui a suffi à l’auteur de l’article pour qualifier la série d' »insignifiante ». La créativité et la sensibilité doivent AUSSI s’exprimer sur l’intrigue pour en faire une série réussie.
bonjour, j ai suivi la serie, j ai trouve la musique magnifique,
elle raconte la vie de 5 jeune fille dans un monde post guerre.
pas de blabla politique, mais juste le resultats au niveau des personnes de la guerres.
enfin, cette serie hors norme fait tous le contraire des autres, l absence d action que la majorite des gens aspire pour dire « j aime » comment auriez vous pris cette serie si il y avais de l action ? une romance ? une intrigue politique ?
oui, l univer presente est prometeur et peu devlopé …
mais au final le veritable personnage principal n est pas l une des 5 jeune fille … mais la musique …
et cette elle le veritable personnage, on y vois donc cette musique evoluer vu que le personnage l aprend, pour que au final on se rende compte que c est cette musique qui evite une nouvelle guerre …
car elle est connu part les deux camps.
pour ma par les serie avec de l action c est bien, mais franchement cela ne represente pas du tous la realite …
la melodie du ciel elle nous parle justement d un quotidien normal et reel.
ce qui ma fait aime la serie ?
la musique !!! les situation cocasse de ses jeune filles, le mistere entourant leur passé, l univers qui est a decouvrir.
pour voir ce que vous atendez d une serie , regarde le 11 eme et le 12 eme episode .. eux comporte ce que vous atendez d une serie : de l action et un tres jolie char octopode …
certaine serie prenne du temp pour etre aprecie, ce fu le cas pour moi avec ghost hound .. (il ma falu 5 episode).
lmais la fin ma decu ..
je n epere q une chose , qu il y est une suite de la melodie du ciel qui reponde a vos atente , voir meme un spin off …donnant plus de detail sur la cause de la guerre et l origine des mecas etc …
revollez vos jugement .. ne vous emferme pas dans les carcans comerciaux …
naruto, dbz … que je ne suporte pas…
on ne peu jugé une histoire sur seullment quelque episode …
bien souvent j ai ete decu par l univers et non les personnages.
ou bien par l evolution de l univers… ou sa non evolution par exemple on aprend aussi peu de l univers de dbz sur moult episode que la melodie du ciel en 12 episode … car dbz ce n est que de la baston…