Des résumés interminables de la Japan Expo, il y en a partout, et tout le monde veut en faire, moi y compris. On va tenter de faire ça de manière agréable, et concise !
Généralités
- Japan Expo 2011, 12 e édition
- Du 30 juin au 3 juillet
- Un festival qui s’annonçait globalement moins intéressant que l’an dernier, parce que niveau invités c’était pas la joie : Yumiko Igarashi en invitée d’honneur manga n’a pas exactement transcendé les foules, peu d’annonces… au final l’intérêt du tout est largement remonté, sur le tard, avec l’annonce de deux invités Dybex : Noboteru Yûki, character designer notamment d’Escaflowne, et Yasuhiro Nightow, créateur de Trigun.
- Malgré ça, Japan Expo a manifestement atteint une taille critique et n’a plus vraiment besoin de ses grands noms pour attirer du public : dès lundi 4 en effet, la SEFA a annoncé un nouveau record, avec près de 200 000 visiteurs.
Invités
- Yumiko Igarashi avait beau être l’invitée d’honneur manga… je l’ai pas vue. Du tout. Ouais, désolé.
- La rumeur veut que Noboteru Yûki n’ait pas passé un très bon moment en France, ayant été ultra-sollicité… comme pour l’illustrer, sa conférence, dont je n’ai pu suivre que la moitié, n’était pas exactement un modèle de convivialité : le character designer d’Escaflowne a en effet entrepris de dessiner à l’acrylique Hitomi et Van (sur un papier fatigué et absolument pas prêt à être torturé de cette manière), et a donc tourné le dos à la foule qui s’était pressée pour le voir pendant la quasi-intégralité de la conférence, même lorsque des membres du public lui posaient directement leurs questions en japonais, ne se tournant que vers son traducteur pour répondre. Ceci dit, l’échange avec le public a bien eu lieu : pour un résumé de cette conférence, je vous invite à lire l’article de Pazu sur Animint.
- Yasuhiro Nightow, par contre, semblait bien plus enthousiaste, et sa conférence fut un plaisir à suivre. Il souriait, plaisantait, le Vash The Stampede qu’il a réalisé était superbe… et la fierté de l’auteur qui posait devant son dessin était belle à voir ! Il a au final beaucoup parlé durant sa conférence de son dernier manga, Kekkai Sensen, donnant assez envie de découvrir son nouveau manga, non disponible en France. Il a aussi expliqué que si son oeuvre regorgeait de croix (en temps qu’armes par exemples), ce n’était pas tellement en temps que symbole religieux que pour un souci de design… et parce que c’est cool. Il a aussi livré plusieurs anecdotes, comme le fait qu’il crée les univers de ses mangas simplement en y fourrant tout ce qu’il aime et mélangeant un bon coup, mais aussi que la production du film de Trigun avait était une telle surprise que les doubleurs avaient eu énormément de mal à se libérer… beaucoup étaient occupés sur Bleach !
- Yoshiki Tonagai, mangaka auteur de Doubt et Judge, très populaires en France, n’a effectué que des séances de dédicaces pour Ki-Oon, et on pouvait voir les fans sortir heureux comme des rois lorsqu’ils sortaient avec les dédicaces de l’auteur qui dessinait pour l’occasion… Pas de conférence, et c’est dommage : il aurait vraisemblablement eu bien du monde pour l’écouter et lui poser des questions.
- Je n’ai pas compris que Shiitake (attention, ça c’est du site web qui pète…), qui réalisait de superbes illustrations sur un stand dans la section fanzines, était une invitée « officielle » du festival jusqu’au dernier jour où je l’ai vue partir en séance de dédicaces depuis son stand de fanzines… de très jolies illustrations réalisées sur place ainsi que des artbooks que la dessinatrice signait étaient d’ailleurs vendues sur ce stand, et elle dédicaçait le livre de jeunesse de Alice Brière-Haquet dont elle a réalisé les illustrations.
- Si vous avez vu Macross Frontier (ce qui n’est pas gagné vu l’absence totale de diffusion de la série à l’international), vous ne pouviez pas rater May’n, la voix chantée de Sheryl Nome, l’une des deux héroïnes de l’histoire. La meilleure des deux chanteuses de la série (ceci était une pique personnelle) était donc présente, et s’est produite une première fois sur 15 minutes le jeudi pour un avant-goût de ce que fut le concert d’une heure de dimanche. C’était à ne pas manquer, mais les photos n’étaient malheureusement pas autorisées.
- Playlist du Showcase : Iteza Gogo Kuji Don’t Be Late et Diamond Crevasse. Ben oui, ça va vite 15 minutes.
- Playlist du concert : If you…, Iteza gogo kuji don’t be late, Northern Cross, Universal Bunny, Ready Go!, Diamond Crevasse, Lion, Scarlet Ballet et Phonic Nation. A noter que Lion était une version, forcément, sans Megumi Nakajima, et qu’il n’y a pas eu de rappel, même si la chanson finale a bien duré.
- Michiru Oshima, compositrice de la BO de Fullmetal Alchemist ou Xam’d, était présente sur la convention, mais son passage à la JE a été annoncé tellement discrètement (et seulement 2 jours avant le début de la convention !) qu’elle ne semble pas avoir attiré les foules pour parler de son projet de soutien au Japon…
- Elle n’était même pas sur la liste des invités… mais Halko Momoi, seiyuu (San dans Seto no Hanayome, Maromi dans Paranoia Agent, Komugi dans The SoulTaker et… Komugi) et chanteuse était présente le jeudi et le vendredi sur le stand Nico Nico Douga où elle jouait la présentatrice face aux caméras qui retransmettaient les images sen live du Japon. Elle a même poussé la chansonette et signé les dédicaces de quelques fans !
- Masayuki Ozaki, producteur de Sunrise, est venu présenter les derniers projets du studio durant une conférence remplis de fans avides d’informations sur les séries Gundam. On retiendra de tout cela une confirmation, celle que le projet de Gundam the Origin (dont monsieur Ozaki n’a pas voulu révéler le format) devrait bien normalement couvrir l’intégralité de l’histoire et pas seulement les parties inédites du manga, mais aussi que Code Geass – Bôkoku no Akito, le gaiden de Code Geass prévu pour 2012, se déroulerait en grande partie en France. Et je regrette d’avoir oublié de prendre des photos de l’homme, qui s’était volontairement habillé de manière à ressembler au héros de la série (publicitaire) Tiger & Bunny, actuellement diffusée au Japon et simulcastée par Kaze.
- Je ne l’ai pas vue en action mais en bon français ayant vu sa jeunesse bercée par les Minikeums, je suis contractuellement obligé de vous mentionner la présence de MEG. Qui est MEG ? Quelqu’un qui a fait une cover de « Ma Mélissa ». Ecoutez la chanson, ça vaudra mieux que tous les mots du monde.
- Les autres… je ne pourrai pas vraiment vous en parler. Je vais quand même mentionner la présence de X Japan en conférence et en concert sur Paris le 1er juillet, des deux autres invités d’honneur, Akira Yamaoka (compositeur de Silent Hill) et h.Naoto, invité d’honneur mode, du fait qu’il y avait 2 auteurs de boy’s love, Suda51, réalisateur et scénariste des jeux Killer 7 et No More Heroes… voilà voilà… pour une liste exhaustive qui comprendrait les catcheurs et autres comiques, le site de Japan Expo est toujours là.
Projections
- L’avant première mondiale (simultanément avec la sortie du film au Japon) du nouveau film de Fullmetal Alchemist a été… un désastre absolu d’organisation en ce qui concernait la distribution des places, particulièrement sur le stand de Dybex. L’éditeur a d’ailleurs publié un long message durant lequel il reconnaît en partie ses torts et tente d’expliquer sa version des faits. Un moment qui fut vraiment le plus pénible de la convention, dont je vous épargnerais les détails, ça vaut mieux comme ça.
- Une fois sur place, ceci dit, la projection de Fullmetal Alchemist : Milos no Sei-naru Hoshi (traduit « L’étoile de Milos » sur les billets mais « L’étoile sacrée de Milos » lors de l’apparition du titre du film, va falloir se décider) s’est déroulée sans plus de problèmes, malgré les conditions moins qu’idéales de la Japan Expo (disposition du public, bruit de l’extérieur). Des invités d’Aniplex et Square Enix sont venus du Japon présenter le film, tout en faisant jouer le public à un jankenpon géant pour que quelques gagnants repartent avec des goodies et… des planches signées par Hiromu Arakawa pour les plus veinards. Oh et le film ? Spectaculaire, et un digne adieu aux frères Elric !
- Bien moins remarquée, l’avant-première de Mardock Scramble – The First Compression, premier volet de l’adaptation du roman de Tow Ubukata abandonnée par Gonzo et redéveloppée par GoHands, était pourtant l’occasion de passer un bon moment dans un film que je situerais à mi-chemin entre un Ghost in the Shell light et Cencoroll. A tenter lors de sa sortie en France par Kaze, qui projetait le film… mais qui contrairement à Dybex pour FMA, n’avait pas pris la peine de le sous-titrer : les sous-titres du film étaient en anglais, probablement issus du DVD japonais, et ça a fait fuir pas mal de monde (dont mes voisins immédiats) de la salle.
Et les stands ? Les activités ? Les copains ? On verra ça au prochain article !
Credits : nyo @ hourai neetwork pour la photo de l’acrylique de Van & Hitomi
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