Il y a des jours où on est dans une humeur joyeuse, insouciante, on oublie un peu les réalités de ce monde… Dans des moments comme ça, il peut arriver que dans un instant d’insouciance on tombe un peu par hasard sur un film appelé « Bleach : Memories of Nobody« . Et que, crédule ou inconscient, on ne réfléchisse pas et on oublie ce qu’est devenu Bleach. Bleach, manga shônen pas mauvais dont le manga s’est embourbé dans un arc impiffable depuis des mois et des mois. Bleach, anime qui… a l’horrible tare de… continuer. Bleach, OAV qui avait au moins le mérite d’être correctement animée…
Mais voici le renouveau. Un film. Le grand écran! La gloire du cinéma! Le budget pour une animation à grand spectacle! Un scénariste renommé et qui n’a plus à faire ses preuves pour l’execution de tours de forces scénaristiques époustouflants pour le spectateur! Une bande son dont le génie enchantera les oreilles de l’assistance de thèmes fantastiques spécialement préparés pour l’occasion!
… Sauf qu’il y a eu un ou deux bugs quelque part. A « thèmes fantastiques ». Ou alors encore plus à « scénario ». Voire, encore pire, à « animation à grand spectacle ».
Qu’en dire qu’en dire? Ca sera vite fait : Entre un graphisme moche, un scénario résumable en 3 lignes mais qui comporte quand même des incohérences et n’est que prétexte à donner des combats (Pas bien faits), les mêmes thèmes musicaux probablement entendu 666 fois par les fans qui ont suivi la série TV jusqu’aux derniers épisodes (139!)… Ce film est un ratage total et magnifique, même pas utilisable pour se prélasser avec le cerveau sur off pendant 1 heure 30 sur de l’action.
En clair, un symbole magnifique de la chute vertigineuse d’une licence qui depuis un bon moment emprunte le même chemin que Naruto : Lent. Chiant. Mal fait. Avec une foule de personnages aussi charismatiques que des mollusques. Et un intêret qui décroit de manière exponentielle au fur et à mesure du temps. Même pas une surprise que ça soit si mauvais… Juste une raison de se dire qu’il ne faut pas oublier comme ça la triste et dure réalité, et que là, il n’y a plus rien à sauver ~
… Ou presque.
L’image du bas me fait constater avec plaisir que M.FFenril est un amateur des belles choses^^
Mince, Tony Tiny, quand même…
FFenril aime se faire du mal en regardant ce genre de chose~
Heureusement que Tony Taka est là~
Ouais bon, d’accord : « Taka » pour son nom d’artiste, « Tiny » pour celui de son site web ( http://www.bekkoame.ne.jp/i/taka_tony/ ). S’pas ma faute si y mélange tout…