AI ga Tomaranai! (AI non-stop!)

Ouais, désolé d’avance, je sais qu’il y a des trucs bien plus intéressants comme le génialissime Lagann-hen ou Macross dont je dois bavarder, mais ça va bien faire un mois que j’ai écrit ceci, fallait bien que ça soit publié un jour…

J’aime beaucoup Ken Akamatsu.

C’est à cause de Ken Akamatsu (grâce à Ken Akamatsu?) que je suis tombé dans la potion manga quand j’étais petit au lycée. Dévorant les Love Hina d’abord à la Fnac puis à la maison une fois que j’en ai eu assez de passer pour un cinglé qui riait aux éclats tout seul devant son bouquin, j’ai eu envie d’en savoir plus sur la suite de l’histoire, puis sur ce qu’avait pu faire d’autre l’auteur, puis sur quelles autres oeuvres pouvaient ressembler à la sienne, puis quelles autres oeuvres pouvaient être intéressantes, puis… Nous voici en 2010.

De l’eau a coulé sous les ponts, je ne peux plus vous clamer que Love Hina est un manga trop bon trop top génial sans aucun défauts, mais il gardera toujours une place spéciale pour moi, comme étant le manga qui m’a plongé dans l’otakisme.

Et je suis toujours, en l’appréciant beaucoup, le Negima! de monsieur Akamatsu, qui après ses deux tomes de Love Hina * 31 filles * Harry Potter (une image que le manga a malheureusement gardé, pas aidé par Kaze qui a sorti ses coffrets DVDs de la série de Xebec [pourrie] en utilisant la police de caractères de HP), est devenu un shonen ayant une histoire plus qu’agréable.

Mais revenons un peu dans le passé. Après avoir terminé la parution de Love Hina en France, Pika Edition, surfant sur le succès de la chose, commence la parution de deux nouveaux mangas du sieur Akamatsu : AI ga Tomaranai (sous le nom de AI Non-Stop), et Negima! dans le maintenant défunt Shonen Magazine. Evidemment, le petit FFenril, en manque après la fin de son manga préféré, achète les 8 tomes dès leur sortie.

Et les oublie tout aussi vite.

Début 2010, je me rends compte que… Un de mes confrères de Sama publie un article vantant les mérites de Ai Toma, qui se termine par ceci : « Pour conclure Ken Akamatsu nous livre ici, comme à son habitude, un très bon manga débordant de bonne humeur et de légèreté. »

Et le petit FFenril voit son traumatisme se réveiller.

UN TRES BON MANGA ?

AI Toma est une DAUBE. Une belle daube bien grasse les enfants, le genre qui vous fait dire « Ah ouais, il en est quand même passé par là » avant de détourner les yeux et de prétendre ne pas connaître cette partie du passé de votre auteur préféré. Que faut-il pour en arriver là ? Constater que AI Toma est une espèce de croisement bâtard et sans inspiration entre Ah! My Goddess et Video Girl Ai, le tout saupoudré d’un humour proprement navrant et d’un dessin fort moyen.

Ou, dit en raccourci, c’est de la MERDE.

Nan, sérieusement. Les débuts de Akamatsu, c’était pas beau à voir. Avec ses concepts complètement repompés et ses personnages à la limite du plagiat (Hitoshi = Keichi, Satie = Belldandy, Tweenie = Urd, Fortie = Skuld) et ses histoires répétitives. D’aucuns diront que c’est identique au début de Ah My Goddess… Ouais, mais Fujisawa n’a pas tout été recopier. Alors oui, AI Toma s’améliore un peu au fur et à mesure des tomes, mais le tout est au mieux médiocre. Déjà que pour pas mal, l’humour de Love Hina ne faisait pas mouche, alors imaginez le massacre…

Alors oui, AI Toma s’améliore un peu. Au fur et à mesure des 8 tomes, Akamatsu commence à montrer quelques signes qui font deviner qu’il pondra plus tard Love Hina. Le dessin devient (très très) progressivement plus agréable, une ou deux histoires font sourire, Akamatsu arrête de montrer son héros en train de dégobiller… Mais honnêtement, voudriez vous vous taper 8 tomes très médiocres pour découvrir ça ?

La seule chose qui vaille véritablement le coup dans AI Toma au final, ce sont les couvertures de la nouvelle édition (qui est celle sortie un peu partout dans le monde), qui permettent de refiler plus facilement ce bousin moche en l’enduisant d’une petite couche de vernis… Forcément, Akamatsu a dessiné ces nouvelles couvertures bien plus tard, en terminant Love Hina. Bien plus facile dès lors, de refiler ça aux quelques naifs qui sortent de l’oeuvre la plus célèbre de l’auteur…

Parce que celles d’avant, elles étaient vraiment trop hideuses.

Allez zieuter les quelques bons artworks sur internet. Et évitez AI Toma un manga qui se vautre sur tous les plans. Fiou, exorciser ses démons, ça fait du bien.

(Et sinon, Lux ayant écrit le 2000e commentaire de ce site sur cet article, il gagne le droit d’avoir un lien géant vers son site dans ce paragraphe, ho ho ho)

FFenril Écrit par :

Otaku. Gamer. Guitariste amateur. En live Twitchpresque toutes les nuits à partir de 0h! (((o(*°▽°*)o)))

9 Comments

  1. 3 février 2010

    Haha l’article commençait vachement bien en lèchage de bottes de Akamatsu et tout d’un coup ce fut le drame :)

    J’ai quand même bien aimé Ai Non Stop ne serait-ce qu’à cause de mon côté geek mais c’est certain que le début est loin d’être engageant et le premier truc qu’on se dit c’est que ça repompe bien AMG y’a pas à chier.

    Y’a quand même eu pire comme manga dans ma bibliothèque, mais c’est certainement pas celui là que je recommanderais poru découvrir Akamatsu.

  2. Simulacra
    3 février 2010

    Pas d’accord !

    Les deux/trois derniers tomes sont tout a fait potable, on sent bien qu’il commence a maitriser un certain style et tout et tout… on sent se dessiner lentement (très lentement) les prémices de ce qui deviendra Love Hina…

    Bon, les 5 premiers tomes sont vraiment, mais vraiment à chier. En même temps, même les plus grands mangaka ont commencé par de la merde

  3. 3 février 2010

    « AI Toma est une DAUBE. »

    Ah ? Toi aussi ça t’a fait cet effet ?

  4. 3 février 2010

    Je supporte totalement cet article.

    Même pour un de ses premiers manga, le dessin n’est pas beau et soufre même d’erreurs anatomique ou de perspective (de mémoire, dans le premier volume la première apparition en grand de Sati a des jambes foireuses)

    Et si ce n’était que cela… en tant qu’analyste développeur je ne peux que m’insurger devant les inepties que cette histoire invente sur l’informatique (vous me direz que c’est le cas la majorité des histoires qui traitent d’informatique mais là ca touche le fond) genre le gars qui est nul à l’école, qui pige rien en math mais qui te code une intelligence artificielle autonome en une soirée… pfff

  5. 3 février 2010

    Un des rares manga que j’ai revendu (sans même arriver au bout), c’est tout dire. Même les manga de Gundam Wing sont encore dans ma bibliothèque.

  6. Amrith Zêta
    3 février 2010

    Akamatsu un pompeur-suiveur de hype ?
    Non pas possible…

  7. 3 février 2010

    Comme tout le monde gobalement, j’ai lu que deux tomes et j’ai trouvé ça à chier.

  8. 4 février 2010

    >Bon, les 5 premiers tomes sont vraiment, mais vraiment à chier. En même
    >temps, même les plus grands mangaka ont commencé par de la merde
    NON. Dr. Slump et les histoires courtes de Toriyama son très bonnes, les œuvres de jeunesse d’Otomo regorgent de petites perles, Samura a faits ses débuts avec l’Habitant de l’Infini, Shirow avec Balck Magic… La médiocrité ne va pas de pair avec les débuts.
    Mais dans le cas d’Akamatsu, si.

  9. 10 février 2010

    (le commentaire en question, c’était pas un trackback ? xD)

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