(Pour faire les choses dans le bon ordre : Commençons par un « Bonne année 2008! » Commençons donc l’année par quelque chose qui n’est absolument pas d’actualité ou quoi que ce soit…)
Prenez I »s. Mélangez avec Pantsu Ichigo 100%. Secouez bien fort. Ajoutez une pincée de Love Hina, un bon morceau de recettes éculées qui marchent toujours… Et vous obtenez Parallel et Pastel.
Parallel et Pastel sont deux mangas narrant des histoires d’amour. Si Parallel dure 4 tomes, Pastel est un manga (toujours en publication) qui arrive tranquillement vers la vingtaine de tomes.
Commençons par le commencement, Parallel, le plus vieux des deux tout d’abord. Ce manga narre l’histoire de Nekota Shinnosuke, amoureux de la jeune et jolie Sakura Hoshino… Et qui lui fait sa confession au premier (!) chapitre. Ouais, on pourrait croire qu’on a une histoire qui va avancer et pas être classique ou quoi que ce soit… Dommage qu’elle lui dise que c’est inutile, qu’il rentre chez lui… Et découvre que son père va se remarier, et que c’est évidemment avec la mère de Sakura qui va donc devenir sa demi-soeur… et devoir vivre avec lui. Seuls. Sous le même toit. Chose qu’ils devront évidemment garder secrète.
Un air connu? On a ici une intro de la comédie romantique harem classique… Sauf qu’un harem, Parallel n’en deviendra (heureusement) jamais vraiment un. Bon, certes le héros récoltera une autre fille magiquement tombée amoureuse de lui depuis… Mais il n’y en aura qu’une. Après ça, en 4 tomes, le tour est vite fait… Peut-être un peu trop vite d’ailleurs. En effet, les personnages du héros et de l’héroïne pas plus charismatiques que ça… Sont loin d’être fort développés. (Ne parlons pas des secondaires comme le meilleur ami du héros qui a son histoire 2 chapitres avant qu’on ne l’oublie tout le reste du manga…). L’histoire se déroule néanmoins tranquillement et agréablement durant les 4 tomes de l’histoire jusque la fin, convenue, attendue, prévisible… Qui n’en reste pourtant pas moins fort sympathique.
A défaut d’avoir développé des personnages particulièrement marquant ou une histoire méritant qu’on s’en rapelle (moins d’une semaine après lecture aucun passage vraiment marquant ne me reste), Parallel est globalement sympathique et a ce mérite : Se conclure en 4 tomes. Et avoir des graphismes fort sympathiques.
Pastel… A un très grand mérite : Dès le premier chapitre, on tombe amoureux de l’héroïne au même titre que le héros. Presque littéralement. L’histoire n’est pourtant à la base presque qu’un remake de la précédente : Le héros, Mugi Tadano tombe amoureux de Yû Tsukisaki en vacances… Puis elle s’en va et Mugi est triste. Jusqu’à ce que son père ramène chez lui les filles d’un ami à lui qui vient de décéder… Ben tiens, Yû et sa soeur. Et ils vont donc vivre ensemble. Ouaip, ça devrait vous rappeler un truc lu quelques lignes au dessus.
Donc… On prend les mêmes et on recommence? Presque. Pastel s’inspire clairement de Parallel… Sauf qu’au contraire de son prédécesseur, Pastel a des personnages très charismatiques… Ou au moins une héroïne qui l’est. Les personnages sont également (un peu) moins superficiels que dans Parallel, et sans être bien particuliers, sont au moins mieux développés.
En revanche, Pastel tombe dans le piège que les 4 tomes de Parallel lui avaient permis d’éviter : De devenir le bon gros harem classique avec 50 filles attirées par le héros sans raison… Heureusement, l’histoire ne se « perd » jamais trop et se concentre toujours plus ou moins, de manière fort agréable (même si trop souvent désespérément lente), sur la relation entre Mugi & Yû.
Supérieur à Parallel sur à peu près tous les points, Pastel a néanmoins le défaut inverse : Il dure bien trop longtemps… Et tombe donc dans ce piège du harem. Dommage, car en trainant moins sur des histoires secondaires et sur l’introduction d’une énième fille, l’auteur aurait pu, plus rapidement, prendre soin de développer « l’après », à savoir la relation des deux héros une fois qu’ils sortent enfin ensemble, passage non traité de Parallel et étant en fait le seul renouveau qui peut relancer l’intérêt du lecteur après des dizaines de chapitres dédiés aux tortures intérieures du héros se demandant s’il doit se confesser ou non.
Pour conclure, une note commune aux deux mangas : On note dans Pastel et Parallel l’étrange pureté que l’auteur semble vouloir donner à ses personnages. D’un côté il passe son temps à mettre ses filles en sous-vêtements (Vous savez, quand le héros entre par inadvertance pour la 17ème fois dans la salle de bains alors qu’elle sort de la douche), de l’autre ses personnages ne se touchent pas. Du tout. Quelque chose de complètement paradoxal, car même si le fanservice n’est pas le grand et seul atout du manga, contrairement par exemple à un Pantsu Ichigo 100%, on peut se demander pourquoi l’auteur semble si puritain… Et/ou fan de l’amour platonique… Alors qu’il passe son temps à déshabiller ses héroïnes.
Reste que Parallel et Pastel sont deux mangas à découvrir… Comme ça. Si Parallel est un manga sympathique, Pastel est meilleur… Mais aurait dû être terminé en 10 tomes afin d’éviter de devenir ce qu’il est devenu : Bien trop lent.
Bon et puisqu’il faut bien finir cet article… Je suggère qu’après Pastel et Parallel, l’auteur écrive ensuite Patasel… S’cusez moi, je m’en vais me pendre, de honte…
Bon bah, va falloir essayer ça, merci FFenril. Euh, Mirai Nikki c’est bien.
Les couvertures de Pastel sont vachement attractives, j’aime bien le style graphique en tout cas.
Ayant aimé ichigo 100% (même pas honte), on va tenter ça~
Il y a 2 ans et demi, j’en parlais ssur Meido-Rando:
http://www.meido-rando.net/post/2005/07/05/50-pastel
A part ça, je suis d’accord que les mangas et animes harem s’arrêtent bien trop souvent à la confession et s’occupent pas du tout de la vie à deux, les sorties, l’amour qui s’épanouit, le mariage, les enfants (comment on les fait), le prêt pour la maison, le divorce, le remboursement du prêt, la voiture qui tombe en panne, les enfants qui grandissent, la maison de retraîte…
C’est vrai que ces deux mangas datent un peu. En tout cas ils se lisent facilement grâce aux personnages attachants :). Niveau dessin ça reste joli sans être parfait. Les filles ont de drôles d’expression parfois je trouve. Bref j’attends toujours la fin de Pastel en anglais (ça commence à faire long).
J’ai vu Lovely Complex et les deux tourtereaux qui se sont tournés autours se sont finalement liés au 18e épisode. La série était épique pendant 18 épisodes, hilarante et touchante à la fois, et un beau jour, l’épisode 18 est sorti et c’est à partir de ce moment-là que la série a perdu tout intérêt.
Je ne sais pas si vous avez lu le roman d’Alexandre Jardin nommé « Fanfan » : il raconte l’histoire d’un mec (dans la vingtaine, quand même) qui tombe amoureux d’une fille et qui veut prolonger indéfiniment les préludes de l’amour. On suit son évolution alors qu’il sombre dans la folie de l’amour et de l’entretien des préludes (seuls ceux qui sont déjà tombés amoureux comprendront les conneries qu’il fait), et le climax est une sorte de morale d’un vieux pépé de 84 ans qui dure trois pages. En gros, il lui raconte comme quoi ce n’est pas un romantique mais un couard, que l’adulescence est la maladie du siècle et que ses « préludes » étaient une excuse pour éviter de s’engager.
Tiens, j’ai pas aimé le climax, aussi réaliste soit-il.
Tout ça pour dire qu’aussi bizarre soit-il, les préludes de l’amour, le moment où les tourtereaux se tournent autours, les conneries qu’un parti ou l’autre fait pour impressionner l’autre, c’est souvent beaucoup plus passionnant et agréable à suivre que la vie de couple en tant que tel.
Je ne dis pas que la vie de couple soit inintéressante à suivre (Nana FTW), mais je doute que ce le soit dans un manga comédie-harem-ecchi pour Jpns de 12 ans qui ont (hélas, déjà) des pétaoctets de doujins pornos dans leur disque dûr.
Windspirit > Ca se tient comme avis, mais sans aller aussi loin… Si Lovely Complex les 18 épisodes premiers épisodes étaient géniaux et que le passage au couple à ruiné le tout, dommage… Mais dans le cas présent, pour Pastel, c’était déjà ruiné, déjà trop long… Si au lieu de 18 épisodes il y en avait eu 60, peut-être que les préludes auraient aussi lassé dans Lovely Complex. Là c’était le cas, et quand on arrive à ce point là… 2 solutions : Terminer ou continuer sur le couple… Et ça fait pas de mal de continuer un peu dessus, même si évidemment après on risque vite de retomber dans le même piège. Mais au moins la satisfaction au point où on y arrive enfin est là.
C’est bien le seul endroit où tu sais faire la cuisine ! …. Tu SUX !
bonjour j’aimerais savoir si pastel est sorti en france