<synopsis>Konata Izumi, Kagami Hiiragi, sa soeur Tsukasa et Miyuki Takara sont 4 lycéennes.</synopsis>
Lucky Star. 2 mots qui ont répandu la terreur et le sang sur internet ces derniers mois, depuis le premier « Muuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu » au dernier Motteke! Sailor Fuku. Un terrible conflit entre otakus, chacun persuadés d’avoir la vérité en main, et se déchirant tous pour cette petite comédie qui ne devrait pourtant pas avoir fait tant de vagues. Pourquoi? A cause d’un nom : « Kyoto Animation » : Après Full Metal Panic TSR, Suzumiya Haruhi no Yûutsu, Kanon… Bref beaucoup d’animes reconnus par beaucoup pour leur qualité (particulièrement de réalisation), le fait que la société produisant les animes étant (presque) les plus plébiscités de ces derniers temps se lance dans l’adaptation d’un 4koma presque inconnu était plus qu’inattendue, et forcément l’anime était attendu au tournant.
Et le tournant aura été négocié assez bizarrement.
Lucky Star… Est avant tout une série qui a été vue par un public beaucoup trop large. Des comédies comme Pani Poni Dash, Hidamari Sketch, Azumanga Daioh… Ont beau avoir une certaine reconnaissance, elles sont loin d’avoir été vues par tout le public « amateur de japanimation ». Et c’est bien normal, leur humour étant plus spécial que d’autres. Ce n’est pas comme si c’était quelque chose de réducteur, c’est juste que beaucoup de personnes ne peuvent pas comprendre ce qui est si intéressant à apprendre par quel sens on doit commencer à manger un biscuit au chocolat ou pourquoi le dentiste est si effrayant. Et ce n’est franchement pas quelque chose que l’on peut reprocher à ce public. D’ailleurs, il est même très difficile de réussir à expliquer en quoi ça pourrait représenter le moindre intérêt…
Peut-être réside-t-il dans la manière dont sont faits les épisodes. Être adapté d’un 4komas a fait que la structure des épisodes de Lucky Star… Etait quasiment inexistante, et on pouvait avoir parfois à moitié l’impression que des scénettes de 30 secondes sans rapport mises bout à bout faisaient un épisode. On a certes eu une progression chronologique au long de la série et les épisodes tentaient parfois de mettre en avance des thèmes communs ou avaient royalement 5 minutes d’évènements suivant un rythme logique, avant de repartir dans des scénettes de 30 secondes où l’on sautait avec joie de sujets aussi proches que la peur de la roulette chez le dentiste et le fait que dormir dans le train, c’est pas génial.
D’ailleurs, à part en de rares occasions, Lucky Star est une comédie qui fait simplement sourire et amuse légèrement. Par son contexte et ses évènements « normaux » (comprendre : Sans évènements stupides comme une fille qui se mettra à poursuivre un garçon avec des flèches comme dans School Rumble), en comparaison avec de grands moments de délires de Full Metal Panic? Fumoffu ou actuellement Seto no Hanayome, Lucky Star serait plus comparable à l’anime Hayate no Gotoku : Si aucune blague n’est vraiment transcendante, elles sont toutefois largement suffisamment agréables pour bien passer le temps… Et contrairement à Hayate dont certains épisodes sont lassants , le fait que Lucky Star ait justement cette particularité d’être désordonné et de passer de scénettes de 30 secondes à scénettes de 30 secondes procure à l’ensemble de l’anime un bon rythme permettant de ne jamais voir poindre l’ennui… Si, évidemment, vous pouvez accrocher à toutes ces petites blagues, sans quoi l’ennui sera immédiatement au rendez-vous.
Comme une bonne comédie doit avant tout avoir des personnages attachant, Lucky Star s’en sort très bien avec des personnages aux personnalités finalement fort classiques (tsundere, kawaii imouto, meganekko maladroite) mais que le character design « loli-mignon » de la série rend directement attachantes… Et il y a Konata. Konata, que raton-laveur aura appelé dans l’Editotaku un miroir du téléspectateur : Konata est fan de mangas, de jeux, ne fait qu’en parler, hurle sur Chala Head Chala, joue à des H-games et est une fan absolue de Suzumiya Haruhi…
Bref, le personnage de Konata est l’identification parfaite pour celui qui regarde (et apprécie) Lucky Star… Ou au moins celle qu’il voudrait voir, d’autres suggérant que Konata n’était pas vraiment un miroir pour les otakus mais que c’est eux qui voudraient se voir en elle… Alors qu’ils sont en fait plus proches du héros de NHK ni Yôkoso… En tout cas les thèmes amenés par les scénettes sur Konata sont probablement ceux qui parlent le plus au spectateur, et l’arrivée par la suite d’autres personnages otakus ne trompe pas sur le public visé… Qui se retrouve donc là. Avec des blagues qu’il peut apprécier, comme « Ah, Kagami est une tsundere, et Miyuki a des gros seins, c’est moe! » (Ceci n’est pas réducteur, non, non)
Et à part ça? Et bien pour ceux qui l’ont apprécié, la série aura été franchement bonne. Certes bien trop encensée par certains qui y auraient trouvé leur anime-préféré-de-tous-les-temps-jusque-l’an-prochain, peut-être trop chargée en références à Haruhi (même si personnellement j’ai toujours adoré ces références… Après tout, qui râle des références à Gundam dans Keroro?), sûrement vue par un public beaucoup trop large, totalement inadaptée à un néophyte en matière de japanimation… Mais finalement, le principal défaut de Lucky Star aura simplement été d’être labellé « Kyoto Animation ».
Loin d’être la meilleure comédie de tous les temps mais étant néanmoins un anime dont chaque épisode aura été un plaisir, l’impression qui reste après Lucky Star est finalement, comme pour énormément de comédies… Qu’on aurait voulu passer plus de temps et d’épisodes à suivre les frasques quotidiennes de Konata, Kagami, Tsukasa et Miyuki. Et ça devrait être suffisant pour juger si une comédie mérite d’être vue ou pas.
Je ne trouve pas que Lucky Star ne fait que nous esquisser des sourires, certains moments sont hilarants, le « timotei,timotei,timotei~ » m’a bien fait rire~ (ou soit je suis trop simplet)
ou encore les réactions du père stalker, de Kagami et surtout Konata, non, personnellement, j’ai trouvé ça hilarant, même si comme tu le dis, l’humour s’éloigne de celui d’un Seto no Hanayome.
Oui, mais c’est plutôt rare (okay, le « timotei » est culte, le passage dans le cosplay café avec Hare Hare Yukai aussi…)
Globablement, on est plus amusé que tu n’éclate de rire. (C’est pas forcément un reproche d’ailleurs ~)
je suis assez d’accord avec l’idée générale que Lucky Star n’a rien de transcendant et ne fait mourir personne de rire à chaque scène. L’anime est sympa mais manque énormement de constance et des fois, il y a trop de référence à Haruhi.
Par contre, l’inverserai plutot la donne, dans Hayate no Gotoku, çà m’a bien plus rapidement lassé, car à part les références, ce n’est point drôle. Ensuite, Kagami n’est pas réelement une tsundere, et Lucky Star était bien plus connu que Haruhi, pas une oeuvre phare mais c’était assez connu.
Mouais… Tu parles d’Azumanga plus haut, à l’époque la série avait été un très gros succès (un peu à retardement) même chez les nons otakus en phase terminale. (Azu est d’ailleur bien plus abordable car sans aucune référence obscure JV/anime/manga)
Pour moi le plus gros défaut de la série reste son manque de rythme, comme tu le signal, même si c’est quasi obligé pour ce genre de série, ainsi que la facon dont elle tente de se meubler sur la fin en faisant débarquer au 2eme tiers six nouveaux persos asser insignifiants (les heroines de 2nd génération font trop copy/paste des originales et les copines de Kagami sont trop effacées).
Dommage aussi le Lucky Chanel qui fut trop rarement drôle (et dura parfois 4 minutes ! remplissage quand tu nous tient).
Mais bon, y a qd même foule de délires pour largement ratraper, donc a part les grincheux, ne pas apprecier c’est bouder son plaisir.
(pour la comparaison avec Keroro, je dirais que Gundam est asser vaste pour fournir des références sur 500 eps, là où Haruhi dans Rakisuta resemblait la plupart du temps à du product placement « la suite arrive !! »)
Nan, je pense que Lucky Star était destiné aux fanboys de KyoAni, qui l’ont regardé et apprécié à juste titre (Yuko Goto dans le 23 est absolument hilarante) et même si certains trucs passent pas avec tout le monde, l’otaque de base meurt de rire devant les parodies de Game*s et du Comi*et où Tomokazu Sugita qui essaye de refourguer, étant vendeur, un shitajiki de Kyon chemise ouverte. Et Patty, la Gaijin otaque qui n’écoute que des anisongs.
Non, quand j’y repense, j’ai adoré Lucky Star, de voir Misuzu dans le bus, de voir les CM d’Haruhi, de voir Aya sur scène admirée par Aya/Konata. Et puis Motteke Sailor Fuku !! Que des références, mais c’est bien aussi =P
Espérons que nous serons un jour à la hauteur de la DENSETSU SHOUJO « A » !!
CLANNAD !!!
LS manquait surtout d’une intrigue, là où dans Azumanga on suivait vraiment les filles jusqu’à leur sortie du lycée.
J’ai bien apprécié Ls pour ce qu’il est, un divertissement bourré de référence pour les otakus qui s’assument. Sans être la série du siècle, je peux dire qu’elle restera sur mes disques durs un moment (et p’têt en DVD si jamais ça sort…)
En effet, Lucky Star ne nous fait pas explosé de rire (enfin parfois si), mais c’était très plaisant à regarder, c’est comme si on allait retrouver ses copins (bon, copines) et qu’on allait passer un bon moment ensemble.
Les références sont rigolotes à repérer; Haruhi (!!), bien que jugée trop présente pour certains, pour moi, fervant Haruhiste, c’était un plaisir de la voir (quand Konata ne parlait pas après le concert d’Aya, c’était vraiment bien pensé, j’ai fait la même tête pour les ep 12 et 14).
Bon, je ne regratte vraiment pas d’avoir regardé Lucky Star, j’aurais raté Motteke Sailor Fuku !
Effectivement Lucky Star n’est pas la comédie de l’année mais je ne pense pas que c’était le but recherché par KyoAni. La série est très sympa à suivre cependant et je n’ai pas vraiment constaté de baisses de rythme passé le 4ème épisode. Mais on rigole plus devant un Seto no hanayome ou un Airantou je trouve.
On peut juste regretter le manque de passages vraiment sérieux qui auraient donné plus de consistance à l’ensemble. Là on assiste juste à un enchainement de scénes amusantes mais pas forcément inoubliables.
Et la série tourne un peu trop au produit de promotion pour Haruhi à partir d’un moment (non pas que ça me dérange mais ceux qui n’ont pas vu ont u trouver ça lourd).
Dernier point Kagami est avant une tsukkomi ^^, comme Miyuki d’ailleurs.
cet anime m’aura fait beaucoup rigoler ;) c’est sure que si on connait pas un peu l’univers dans lequel l’anime baigne on passe a cote de pas mal de blague qui font reference a d’autres animes (genre le retard a l’arrive en cours ou konata prend l’intro de kanon comme excuse) ,mais sur un episode il y a au moins 5 ou 6 scenes a chaque fois qui me font rire ,on retrouve pas mal de scene qu’on a connu si on a pratique des mmorpg (debuff stp ,lolilol ,ects…) et dans l’ensemble ,si on prend pas l’anime au serieux ,entre le design et cet aspect theatre ,on passe un bon moment…cela dit je comprend qu’un gars qui regarde lucky star en premiere anime de sa vie soit quelque peu dubitatif ^^
en tout cas celle la je la garde de cote ,et encore une fois kyoto animation m’aura bien fait plaisir sur ce coup la :)
Moi je ne l’ai pas fini, mais justement ça a commençé a ma plaire a partir du troisième épisode. Le premier, je me suis dit « c’est quoi ce truc ??? », le deuxième on commence a s’y faire, et après ça va mieux.
Ce qui est sûr, c’est que je ne vois pas toutes les références, mais c’est plaisant quant on les repère (kanon, suzumiya)
Comme dit précédemment, il ne faut pas débuter l’animation japonaise avec ça …
En tout cas l’épisode 6 m’a donné une des rares scènes de la saison que je prend plaisir a voir en boucle, la parodie de Initial D (que je n’ai pas vu)
http://www.youtube.com/watch?v=sa-uFj0frls
et rien que pour CA ça valait le coup de regarder je crois …
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