Kanon

Achtor m’a battu de quelques heures dans la rédaction de cette review… Du coup, elle a été repoussée jusqu’à aujourd’hui. Et je n’en suis toujours pas content, mais au bout d’un moment faut arrêter de modifier les paragraphes pour la 10ème fois d’affilée…

Yuuichi Aizawa revient dans la ville où il venait souvent passer ses vacances plus jeunes, cette fois pour y vivre. Il y retrouve sa cousine Nayuki, mais a perdu tout souvenir de ses anciennes vacances dans cette ville, 7 ans plus tôt. Peu après son retour, Yuuichi retrouve son amie d’enfance, Ayu Tsukimiya…

Yay, harem~!
Kanon est à l’origine un jeu (H) du studio Key, déjà à l’origine par exemple de AIR ou du bientôt adapté CLANNAD. Un premier anime a été produit en 2002 par Toei Animation, et le résultat n’était apparemment pas fantastique…
Et début 2006, c’est la surprise : Kyoto Animation, en train de commencer à être glorifié par quelques dizaines centaines milliers millions de personnes l’humanité pour la tuerie absolue qu’est l’ôde à la déesse suprême (Comprenez Suzumiya Haruhi no Yûutsu…), annonce que son prochain projet sera un remake de Kanon. Forcément, à l’époque, ça en a rendu plus d’un perplexe.

Kanon 2002 était une série en 13 épisodes. Kanon 2006 est en 24 épisodes. Ce qui veut dire plus de temps pour poser l’histoire, pour développer les personnages, et pour profiter du travail de KyoAni. Parce que, une nouvelle fois, la réalisation de ce Kanon 2006 est quasiment irréprochable…

Yuuichi, le héros, a dans ce Kanon 2006, une personnalité comparable à celle de Kyon (de Suzumiya Haruhi). Autrement dit, dans les premiers épisodes de la série qui, pour résumer grossièrement introduisent tous les personnages et commencent à les développer un peu, c’est ce qui fait la différence par rapport un un show normal (avec la réalisation).

Forcément, un héros qui ne répond pas correctement à la question « Est-ce que tu te souviens de mon nom? » pour la blague, qui gâche une scène de retrouvailles en bondissant sur le côté et faisant foncer celle qui lui courait dans les bras dans un arbre, qui entre dans une salle de bain sans faire attention au fait qu’il y a une demoiselle à l’intérieur et finit par lui dire « Bon ben puisque j’en suis là je rentre dans le bain! » ou encore qui dit à cette même demoiselle d’aller lui chercher des magasines pour adultes, ce qu’elle va innocemment demander… Bah ce héros donne déjà plus envie d’avancer que le héros stupide et looser ébahi devant les jolies filles qui s’intéressent toutes pour une raison inconnue.

Mais loin de faire dans la copie de son illustre prédécesseur (Suzumiya Haruhi no Yûutsu, pas Kanon 2002), Kanon a certes au départ un concept de harem (5 héroïnes et un héros), mais les personnages développés au fur et à mesure des épisodes le sont sans jamais que l’on s’ennuie, et les histoires ayant toutes leur attrait sont développées et s’enchaînent sans problème et on les regarde toutes avec plaisir. (préférences personnelles : Shiori & Mai). Et pourtant on aurait pu croire le contraire, tant au départ les personnages apparaissent stéréotypés… (L’amie d’enfance? Check! La cousine? Check! La fille malade? Check! La Rei Ayanami/Yuki Nagato silencieuse? Check! La loli énergique? Check, Check, Cheeeeck!)

Les histoires de chacune des héroïnes sont toutes développées à la perfection et toutes biens construites et tragiques à souhait… Et ont toutes largement de quoi tenir en haleine le spectateur jusqu’au bout. On pourrait cependant leur reprocher qu’une fois cela fait, ces héroïnes euh… Sont presque complètement oubliées pour qu’on passe à l’histoire suivante… C’est presque un battle royale où la dernière restante aura le héros… Et pourtant en suivant l’anime, on est sans aucun problème entrainé par l’histoire, et on oublie rapidement ce léger défaut (et les autres héroïnes aussi…), finalement inhérent au genre : Oui on a 5 filles qui ont chacune leur propre drame à vivre… Mais à chacun son tour.

Skav parlait d’une indigeste tranche de vie? J’aurais apprécié Kanon du début (certes fort niais mais si drôle) à la fin, et même si celle-ci n’est pas exactement celle que j’aurais souhaité (Oui, j’ai un problème avec le fait que Ayu aie l’air BEAUCOUP, BEAUCOUP trop jeune, et a l’air à la fin d’un garçon en primaire. Et Mai, Shiori, Nayuki étaient mieux., elle conclut de fort bonne manière une série qui aura vraiment été très agréable. Vraiment drôle pendant la comédie (Uguu!), vraiment tragique et triste durant ses scènes les plus dramatiques, réalisé avec soin… Kanon s’impose, sans aucun problème, comme l’un des meilleurs animes de cette année 2007, et l’un des meilleurs animes « typés harem » et adaptés de visual novels qui soit.

Mon commentaire final donc? « Uguu~! Auu~! Nyo~. Ahaha~, nee Maiiii? Hachimitsu kuma-san. Hae? Wonpoko tanuki-san. Uguu! Boku Ayu! Sonna koto iwareru hito kirai desu! Ara ara… Uguuuuuuuuuu~« . Yep, Kanon, on te regrettera.

Curry? Tabasco? Ice Cream?




Nikumaaan


Kinsoku jikou desu!




Nyuuuuuu


Uguu! Boku Ayu!

AWESOME / 3000

Un autre style.